mardi 17 mai 2005

Colloque d'EPINAL 17 mai 2005





Le 17 mai 2005 à EPINAL, sous le haut patronage de Monsieur Christian PONCELET, Président du Sénat, Président du Conseil Général des Vosges un colloque organisé par Isabelle THOMAS responsable AFEP à Granges/Vologne a réuni les personnalités de la région :
Madame Martine GIMMILLARO représentait Monsieur Poncelet, Monsieur Guy MARTINACHE Conseiller Général des Vosges, Maire de Granges/ Vologne, Madame Marie-Odile MOINAUX, représentante du Conseiller Régional, Madame Chantal WEILL Conseillère Municipale.
Monsieur Fernand STUDER, Inspecteur d’Académie, Directeur départemental de l’Education Nationale des Vosges était présent, il nous a avoué avoir été impressionné par les intervenants et nous a affirmé que l’enfant précoce devait avoir sa place dans le système scolaire et qu’il y veillerait personnellement dans son secteur.
Ce colloque était placé sous le thème de la prévention de l’échec scolaire et social des EIP.
Il s’agit d’abord de reconnaître l’enfant précoce dans sa famille et en milieu scolaire, Lysianne MARCHAL, psychologue AFEP nous a donné une explication très claire.
Sophie COTE a parlé de sa double expérience de maman et de chef d’établissement. Comment situer l’enfant précoce à l’école, comment l’orienter, pourquoi les classes à pédagogie différenciée.
Serge SALAT, Docteur en économie, X, ENA a porté sa réflexion sur la question de l’échec ou du semi-échec, de la non-réalisation du potentiel.
Derrière l’égalitarisme, l’idée que tous les enfants doivent faire exactement la même chose au même moment est fausse. Il y a donc un glissement entre normalité statistique de la courbe de Gauss et l’anormalité.
Pourquoi l’enfant, que les parents ont connu avant l’école vif et éveillé, va-t-il être qualifié à l’école de distrait? Pourquoi soudain se ferme - t -il à tout savoir ?
Face à ce traumatisme, l’enfant développe des stratégies pour survivre. Il peut ainsi développer un «faux-soi» cognitif qui lui demande beaucoup d’énergie et est porteur d’angoisse.
Mais pourquoi et comment l’EIP, dont le mode de pensée a été cassé par l’enseignant, parvient-il à développer ce «faux- soi»? Comment l’aider à se reconstruire? Serge SALAT s’est attaché à répondre à ces questions.
Nous avons eu le témoignage de Madame Anne-Marie FRANCOIS, professeur de lettres classiques, enseignante à Notre Dame de Verneuil, collège ayant depuis plusieurs années un projet d’établissement intégrant des classes d’EIP et la présence de Madame Anne-Marie DEROCHE Directrice du Collège Saint Laurent à La Bresse qui s’ouvre également aux EIP.
Le Docteur Alain BROCHARD, nous a expliqué son parcours de Pédiatre face à la précocité intellectuelle de certains de ses jeunes patients.